5 novembre 1990
  Lausanne - carrefour de Béthusy
 

Lausanne - carrefour de Béthusy

Il était 19h, il faisait nuit, et nous circulions en direction des hauts de Lausanne. Nous montions une petite rue en direction du carrefour de Béthusy à Lausanne. Mon mari conduisait. Soudain à l'horizon, venant sur notre gauche (direction Genève sur Lausanne), j'ai vu quelque chose dans le ciel qui se dirigeait dans notre direction. J'ai d'abord cru que c'était un gros avion qui volait à très basse altitude parce qu'on a l'habitude que les avions passent. Mais je me suis dit: "il vole drôlement bas, étrange qu'un avion de cette taille vole sur la ville", et puis bon je n'ai pas fait vraiment attention. Pendant un moment, des maisons le cachaient à notre vue.

Comme nous arrivions en vue du carrefour de Béthusy, l'engin est soudain apparu à notre vision. Heureusement, le feu était rouge et nous nous sommes arrêtés. C'est en arrivant là que j'ai dit à mon mari: "il y a un truc énorme qui arrive", on l'a vu passer, c'était un énorme machin, on l'a bien observé quand il est passé sur cette maison rose avec des volets gris (1, av. de Beaumont). On voyait bien les contours parce que le ciel était clair, et puis c'était comme si la pleine lune l'éclairait par-dessus, ça se découpait très bien, on voyait la forme, carrément, la forme. Ce que j'ai vu très clairement et qui m'a énormément étonnée, c'est qu'à l'arrière de l'engin, il y avait un phare, un phare rond et qui diffusait une lumière blanche assez forte, mais une lumière blanche et très froide, crue, vraiment grande, une lumière comme en ont les stades de football, lors de match le soir, pas comme une lumière de candélabre ou comme ça qui est plutôt chaude. C'était vraiment, comment dire, ovoïde, mais pas derrière, juste devant, un peu comme un lip stick, la longueur était un peu plus petite que la largeur (comme un demi-cercle). A l'arrière de l'engin une multitude de petites lumières rondes d'un rouge-jaune suivaient. Ces boules restaient dans le même ordre en avançant, elles scintillaient, comme si elles bougeaient, tac, tac, tac..., comme cela, tout l'arrière. Le phare et les petites lumières paraissaient bien faire partie d'un seul ensemble. Ce n'était pas transparent, on ne voyait pas le ciel derrière. Le phare était horizontal par rapport au sol.

Cela me paraissait être très bas et énorme (aussi grand qu'un stade de foot, environ 200 mètres de large), pas comme un satellite qu'on voit comme ça, très haut, ni un avion, j'ai même cru que cela allait frôler l'immeuble, tellement c'était bas, enfin, c'était une impression mais... mon mari m'a dit: "mais c'est parce qu'il est très grand, pour que ça donne cette impression, en fait". Bras tendus 30 centimètres, vraiment un stade de foot. Il n'était pas au-dessus de nous, mais un peu de côté (gauche) et recouvrait tout l'immeuble là, et même un petit bout comme ça.


Lausanne - reconstitution
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Il semblait planer, flotter tout en avançant. La vitesse m'est difficile à évaluer, mais ce n'était ni une vitesse de tortue, ni une vitesse de lièvre. Comme toutes les voitures alentour s'étaient arrêtées ("personne ne pouvait bouger tellement... tout le monde regardait"), j'ai pu constater que l'engin ne faisait aucun bruit, rien, un silence... incroyable. De plus, sa ligne de direction semblait nette et précise, comme programmée d'avance. Il était très lent quand il passait, vraiment tout doucement, tout doucement, on avait vraiment le temps de le regarder, de l'observer.

Lorsque cet engin est passé devant nous, j'ai ressenti une très grande émotion, une très grande joie, une euphorie. L'impression de voir ce que peu d'êtres humains ont l'occasion de voir. L'impression de voir quelque chose hors de notre temps et de notre monde, de voir quelque chose de fantastique. Le mot fantastique est encore trop faible.

Cette vision n'a duré - difficile à croire car cela m'a paru un temps très long, et sans limite - que deux, trois minutes (en fait un peu plus que le temps du feu rouge). Nous n'avons pas discuté avec les gens, le feu étant passé au vert, mon mari a démarré, et puis bon, moi je me disais "on va peut-être le voir plus loin" parce que bon, ça m'intéressait, mais après: fini, "fffuuiiit", loin, comme s'il était parti à une vitesse..., je ne l'ai pas vu partir mais le temps d'arriver là-bas avec la voiture (nous sommes passés sur l'avenue V.-Ruffy qui est en droite ligne du sud au nord), il n'y avait plus rien. Malheureusement, l'engin était parti sur la droite de la ville, et des maisons masquaient la visibilité. Il a du changer de direction, il est arrivé comme ça, et il est parti comme ça, je n'ai pas vu de changement de direction ni de vitesse, mais je pense que cela a du être le cas puisque après on ne l'a plus vu. Normalement on aurait du le revoir arrivés un peu plus loin, mais c'est une déduction, il aurait pu s'éteindre. J'ai essayé vainement de le voir encore - comme pour me persuader que cette vision était réelle, tant l'émotion avait été forte - mais je ne l'ai plus vu. Même arrivés à la maison - en dessus de Lausanne - j'ai encore scruté le ciel, mais plus rien.

Les sentiments qui m'en sont restés sont, toujours et encore, une grande émotion et en repensant à cet engin, un bien-être et une paix intérieure inimaginable.

En ayant vu cet engin, ce n'est selon moi:
- ni un avion - pas de feux de position et beaucoup trop grand
- ni un météore - les météores n'ont pas de phare de ce genre à l'arrière. Et si c'est un météore, vu la grosseur de l'engin, il aurait causé en tombant des dégâts énormes, voire une catastrophe.
- ni un satellite - l'engin était trop gros et allait trop lentement.

Ce qu'ils ont montré à la télé, c'était pas du tout ça, comme s'ils voulaient cacher quelque chose, parce que ce que l'on a vu c'était gigantesque, c'était vraiment énorme...

Rosella



 
   
 
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